Octobre 2023 – Messes célébrées en mémoire du Bienheureux Charles d’Autriche, Empereur de la Paix 

Madame, Monsieur, 

Chers amis, 

Plusieurs messes seront célébrées en mémoire du Bienheureux Charles d’Autriche, Empereur de la Paix :

  • Dimanche 15 octobre 2023, à 16 h 30 à la Basilique de Tongre Notre-Dame à Rebaix (Belgique) et vénération d’une relique
  • Samedi 21 octobre à 10 heures, en l’église Saint-Roch, 296 rue Saint Honoré, 75001 Paris
  • Samedi 21 octobre, une délégation de Mulhouse partira en pèlerinage vers l’abbaye de Muri (Suisse) pour célébrer la Messe à 16 heures. C’est dans cette abbaye que sont conservés les cœurs du Bienheureux Charles et de la Servante de Dieu Zita. 
  • Mercredi 25 octobre à 18 h 30 en l’église Saint Léger de Cognac(16100) à 18h30

Nous prierons tout spécialement pour la paix en Terre Sainte et en Europe, par l’intercession du Bienheureux Charles d’Autriche

Avec toute notre amitié

Elizabeth Montfort
Gebetsliga France
Ligue de Prière pour la canonisation du Bienheureux Charles d’Autriche

Saint et Joyeux Noël 2022 !

La veille de Noël 1913, après avoir présidé trois fêtes successives, dans sa famille, auprès des soldats de garde et avec les enfants pauvres de Hetzendorf, Charles part pour une inspection à l’arsenal, puis aux baraques du quartier militaire. A son chambellan qui s’étonne de le voir remplir cette corvée alors qu’il n’est pas de garde, Charles répond qu’il remplace l’officier responsable qui n’a pas de voiture pour le ramener à son domicile très éloigné de la caserne.

Mais il n’oublie pas les siens. Zita, après avoir embrassé son fils Otto, descend dans le hall où se trouve la chapelle baroque pour entendre la messe de minuit. En arrivant, quelle surprise ! Charles a prévu une petite chorale qui accueille la jeune mère par les français et italiens de son enfance.

Quelques mois plus tard, l’Europe entrera en guerre, une guerre fratricide entrainant des milliers de morts et de blessés. Aucune famille ne sera épargnée.

Dans la lumière de Noël, nous vous souhaitons une année de paix,
la paix dans nos familles et la paix en Ukraine et en Europe, 
par l’intercession du Bx Charles d’Autriche, empereur de la paix !

ALETEIA – EXCLUSIF – Charles d’Autriche, mon grand-père, ce Bienheureux – 21 octobre 2022

L’archiduc Georges de Habsbourg-Lorraine, ambassadeur de Hongrie en France, est le petit-fils du dernier empereur d’Autriche. Il se confie à Aleteia sur la foi de son grand-père, Bienheureux Charles d’Autriche, fêté le 21 octobre.

Dès les premiers instants de notre rencontre dans le magnifique salon de réception de l’ambassade de Hongrie, non loin de l’avenue Foch à Paris, l’âme de l’Empire austro-hongrois semble renaître de ses cendres et avec toutes ses couleurs. Éprouve-t-on alors un sentiment de nostalgie ? Oui, sans doute… Car dans ce lieu, et avec la présence d’un de ses descendants aujourd’hui ambassadeur de Hongrie, des valeurs devenues rares font surface, celles qui unifient la politique et… la sainteté, incarnées par la figure de Charles de Habsbourg-Lorraine, empereur d’Autriche et roi de Hongrie.
Un souverain exceptionnel et un homme de foi, avec une vision de son service auprès des autres qui ne peut pas ne pas inspirer. Et si son rayonnement se fait ressentir au moment où l’archiduc Georges de Habsbourg-Lorraine reçoit Aleteia, c’est parce que ces mêmes valeurs et ambitions semblent l’animer profondément.

ALETEIA : Monsieur l’Ambassadeur, Votre Excellence, pouvez-vous nous rappeler les liens de votre grand-père, l’empereur Charles d’Autriche, avec la Hongrie ?

L’archiduc Georges de Habsbourg-Lorraine : Dès le XVIe siècle, les liens sont là entre ma famille et plusieurs pays d’Europe Centrale : plusieurs pays, des langues, des traditions différentes constituaient ensemble la structure de l’Empire austro-hongrois qui avait beaucoup de couleurs et de facettes. Pour nous, mon grand-père était le roi de Hongrie et aussi l’empereur d’Autriche. Il est arrivé au pouvoir à un moment très difficile. Avant lui, François-Joseph avait régné très longtemps, pendant 67 ans ! Avec la mort récente d’Elisabeth II, et son règne d’une longueur aussi exceptionnelle, on mesure quel impact peut avoir une aussi longue période de pouvoir. Et dans le cas de mon grand-père, le contexte était encore plus difficile. On était à la moitié d’une guerre mondiale, avec une structure de pouvoir qui avait été taillée pour François-Joseph.

ALETEIA En devenant empereur, votre grand-père avait dans ses bagages une expérience riche de militaire…

L’archiduc Georges de Habsbourg-Lorraine : Oui, c’était d’abord un militaire. Il avait occupé différents postes dans l’Empire, toujours dans un univers militaire. Ainsi, il savait les difficultés de cette guerre. Il a tout de suite compris l’importance d’arriver à la paix. Il ne visait pas la victoire comme les Allemands, il voyait les dangers des guerres pour les peuples. Il voulait la paix. On voit les horreurs de la guerre en Ukraine. Lui connaissait très bien ces horreurs. Mais il n’a pas réussi.

Chez mon grand-père, on voit l’importance de la prière pour essayer d’arriver à un beau résultat. Ce résultat ne compte pas, c’est l’exemple qu’on donne en chemin.

Quand le pape Jean Paul II l’a béatifié, il a posé cette question : était-il important que l’empereur Charles n’ait pas réussi à obtenir la paix ? Le Saint-Père a répondu ainsi : l’important, ce n’est pas le résultat, c’est l’intention et ce qu’on fait chaque jour pour y arriver. Dans notre monde, seule la réussite et le résultat comptent. On ne voit pas le long chemin à faire pour y parvenir. Jean Paul II l’a souligné. Chez mon grand-père, on voit l’importance de la foi, de Dieu, de la prière dans la vie quotidienne pour essayer d’arriver à un beau résultat. Ce résultat ne compte pas, c’est l’exemple qu’on donne en chemin. Ce type d’exemple manque tant aujourd’hui, au moment où la paix est de nouveau à obtenir là où la guerre fait rage !

ALETEIA – Vous n’avez pas connu votre grand-père, mort le 1er avril 1922. Que représentait-il pour vous dans votre enfance ?

L’archiduc Georges de Habsbourg-Lorraine : Mon grand-père est pour moi d’abord une figure historique. Il est mort il y a 100 ans, c’était donc bien avant ma naissance. J’ai appris son histoire. Mais en même temps, il est mon grand-père, un membre éminent de ma famille. Ce que je connais de lui, c’est par mon père, (Otto de Habsbourg-Lorraine, archiduc d’Autriche, le fils aîné de Charles et Zita, ndlr). Lui-même était très jeune à la mort de son père. Il m’en a beaucoup parlé. Il m’a raconté notamment ce qu’il a vécu avec lui à l’île de Madère où la famille vivait en exil. Paradoxalement, pour mon père c’était un temps merveilleux. Avant, c’était la guerre, il n’avait pas de relation possible approfondie avec son père. À Madère, tous les deux ont pu vivre des choses ensemble. Ils se promenaient pendant des heures entières. Mon père n’était alors qu’un enfant, mais son père lui parlait beaucoup. Il lui a transmis le sens de la responsabilité et l’admiration qu’il avait pour la Hongrie.

ALETEIA – Cet attachement très fort à la Hongrie, n’était-il pas lié à la signification de son couronnement à Budapest le 30 décembre 1916 ? À la différence de l’Autriche, c’était une grande cérémonie religieuse.

L’archiduc Georges de Habsbourg-Lorraine : Pour devenir souverain de Hongrie, il fallait prêter serment sur la couronne de saint Étienne, au cours d’une cérémonie religieuse qui comportait une dimension spirituelle très forte. Pour mon grand père profondément croyant, cela a été un acte très important sur le plan personnel, même fondateur. Il a planté l’importance de la Hongrie dans son cœur, dans celui de mon père, pour toute la famille.

ALETEIA – Jean Paul II a dit de lui qu’il considérait que c’était dans le service auprès de ses sujets qu’il avait trouvé le moyen d’atteindre la sainteté…

L’archiduc Georges de Habsbourg-Lorraine : Oui, il avait un sens incroyable de la responsabilité. Il savait qu’il fallait œuvrer pour le bien. La guerre, c’était le contraire : la misère, la mort, la faim. Lui, il a compris tout de suite où était sa responsabilité. Il connaissait aussi les difficultés politiques : le danger du communisme, pour l’Europe notamment centrale. Il a essayé deux fois de retourner en Hongrie, car quand on est couronné, on le reste jusqu’à la fin de sa vie.

ALETEIA – Comment votre famille et vous-même avez vécu sa béatification le 3 octobre 2004 ?

L’archiduc Georges de Habsbourg-Lorraine : C’était d’abord une immense joie familiale. Nous avons vu à quel point le processus de la béatification est difficile. Cela a duré très longtemps. Parfois, on ne savait pas exactement ce qui se passait derrière chaque étape et chaque démarche. Tous les aspects de la vie de mon grand-père ont été étudiés. Il faut dire que Vatican est très précis dans ce travail avec des commissions, des experts, des cardinaux engagés à différents moments…

Il m’a appris qu’il fallait toujours garder le sens de l’humour, surtout dans les temps les plus difficiles. J’ai aussi reçu en héritage cette confiance en Dieu.

Cela a duré si longtemps qu’on pensait qu’on ne verrait jamais son aboutissement ! C’est seulement quand je me suis retrouvé place Saint-Pierre de Rome, devant le Pape, avec le portrait de mon grand-père accroché à la façade du Palais apostolique, que j’ai compris l’immense honneur que nous vivions. J’ai alors pris conscience que l’exemple de mon grand-père était offert au monde. Depuis, il y a de nombreuses demandes de ses reliques qui viennent du monde entier. C’est une fierté et aussi une responsabilité.

ALETEIA – Qu’est-ce que votre grand-père, le Bienheureux, vous inspire personnellement ?

L’archiduc Georges de Habsbourg-Lorraine :Ce que j’ai reçu de lui, cela a été à travers mon père et son exemple. Il m’a appris qu’il fallait toujours garder le sens de l’humour, surtout dans les temps les plus difficiles. C’est aujourd’hui si important ! J’ai aussi reçu en héritage cette confiance en Dieu. J’ai compris que Dieu aide celui qui a cette confiance en Lui. À chaque moment important de ma vie, lorsque j’ai une décision à prendre, je sais que je peux me retourner vers Lui et me demander : quelle décision prendrait Dieu à ma place ? Cette confiance donne une force surhumaine.

ALETEIA – Pensez-vous que votre grand-père puisse être un un modèle pour les enjeux de l’Europe aujourd’hui ? À la fois pour l’importance de ses racines chrétiennes et pour sa vision de la politique pacifique ?

L’archiduc Georges de Habsbourg-Lorraine : La situation aujourd’hui n’est pas nouvelle. On a vécu des situations même plus graves que la guerre en Ukraine. Dans ce cas, qu’est-ce qui compte le plus ? C’est de trouver des personnes qui œuvrent pour la paix. Travailler pour améliorer les choses. La situation est difficile, mais on sait qu’on peut, en regardant l’histoire, trouver les chemins adéquats pour résoudre les crises et les conflits. La foi en Dieu facilite beaucoup : pouvoir prier, aller à la messe donne la force de Dieu.

Aleteia – Est-il possible de continuer son œuvre, notamment dans les questions sociales ?

L’archiduc Georges de Habsbourg-Lorraine : Au cours de son règne, il a été le premier à créer un ministère des Affaires sociales en Autriche comme en Hongrie. Un geste politique sans précédent dans le monde. C’était un visionnaire. Il a notamment beaucoup travaillé à donner des droits aux locataires, par exemple. Si on peut parler cette année, l’année du centenaire de sa mort, de tout ce qu’il a entrepris dans ce domaine, c’est bien. Il me semble important de rappeler aujourd’hui ce qu’il a essayé de faire.

ALETEIA – Votre grand-père formait avec son épouse Zita un couple très inspirant. Pour de nombreux catholiques français, vos grands-parents représentent aujourd’hui un modèle de mariage chrétien. Est-ce que cela vous étonne ?

L’archiduc Georges de Habsbourg-Lorraine Oui, je suis surpris que tant de Français s’intéressent de façon très vivante à mes grands-parents. C’est pour moi une immense joie. J’ai aussi beaucoup d’admiration pour tout le travail entrepris en vue de la béatification de ma grand-mère qui est en cours, après celui pour mon grand-père. Je suis très impressionné par une telle mobilisation qui a lieu ici, en France.

Pour revenir à mon grand-père, il était engagé en politique, soldat, père et mari : il avait toutes ses facettes dans sa vie. Avec une chose en commun et au cœur de tout cela : l’importance de sa foi dans chaque domaine de sa vie. Il avait huit enfants. C’était une famille relativement nombreuse. Il se comportait en tout avec beaucoup d’ouverture et d’humour, il était amical, optimiste. Il n’était pas du tout fanatique. S’il a eu à vivre lui-même une situation presque impossible à gérer, il n’a jamais perdu la foi et il a toujours poursuivi sa tâche. « Je m’engage en toute chose à toujours respecter la volonté de Dieu, et cela de la manière la plus parfaite ». Cette phrase, qu’il disait souvent, jusque sur son lit de mort, réunit tout ce qu’il a fait.

Propos recueillis par Marzena Devoud – ALETEIA – 21 OCTOBRE 2022

Messes votives de la fête liturgique du Bienheureux Charles d’Autriche en octobre 2022

Madame, Monsieur, 

Chers amis, 

En cette année du Centenaire de la mort du Bienheureux Charles d’Autriche, nous unirons notre prière pour la paix en Ukraine et en Europe. 

Plusieurs messes sont célébrées pour la fête liturgique du Bienheureux Charles, le 21 octobre : 

En Belgique, 

  • Notre Dame de Tongre Notre Dame, la messe sera célébrée le dimanche 16 octobre à 16 h 30 à la basilique, par Monsieur l’Abbé Lamotte, suivi de la vénération des reliques du Bienheureux Charles.

Vous trouverez les renseignements en pièce jointe.

  • Notre Dame des Victoires au Sablon, la messe sera célébrée le vendredi 21 octobre à 18 h, par Monsieur l’abbé Lobet, curé de la Paroisse

En France,

  • Cognac, la messe sera célébrée mercredi 19 octobre 2022 à 18 h 30 en l’église Saint Léger, par Monsieur l’Abbé Franck Certin
  • Mulhouse, la messe sera célébrée mercredi 19 octobre à 18 h 30 à la chapelle Saint Luc, par le Père Denis Simon
  • Bayonne, la messe solennelle sera célébrée vendredi 21 octobre à 18 h à la cathédrale de Bayonne par SE Monseigneur Aillet, évêque du diocèse de Bayonne, en présence d’une relique ex ossibus du Bienheureux Charles et avec la participation de SAIR l’Archiduc Carl-Philipp d’Autriche, petit-fils du Bienheureux Charles. 

Vous trouverez les renseignements en pièce jointe.

En Suisse, 

  • Muri, la messe solennelle sera célébrée à 10 h 30, à l’abbatiale de Muri (5630, Suisse), par le Père Schneider

En grande union de prière pour la paix par l’intercession du Bienheureux Charles d’Autriche

Elizabeth Montfort

Gebetsliga France

Ligue de Prière pour la canonisation du Bienheureux Charles d’Autriche

  gebetsliga.france@gmail.com

Lourdes – 23 septembre – Invitation à la Messe et conférence à 20h30 en présence d’une relique

Lourdes – 23 septembre – Messe et conférence 20h30 en présence d’une relique, 

LE BIENHEUREUX CHARLES D’AUTRCHE, un empereur de la Paix en temps de guerre 
(1897 – 1922) 

par : S.A.I. et R l’archiduc Carl-Philippe d’Autriche, petit-fils du Bienheureux empereur Charles d’Autriche

 en présence de :

Madame Elizabeth Montfort, déléguée de la Ligue de prière du Bienheureux Charles d’Autriche en France.

Madame Elizabeth Montfort, auteur du livre “Charles et Zita de Habsbourg. Itinéraire spirituel d’un couple”-  Edition Artège, sera présente et dédicacera son livre.

 P R O G R A M M E

+ 17h00  Messe : Paroisse du Sacré Coeur (https://www.lourdes-paroisse.fr/) avec exposition et vénération de la relique de 1ère classe “ex ossibus” du Bienheureux Charles d’Autriche.
+ 20h30 Conférence
+ 21h30 Dédicace des livres

Organisé par l’association ” Les Veilleurs de Bigorre”, une association de laïcs qui organise des conférences à thème spirituel, historique ou religieux (https://www.conferencesdesveilleursdebigorre.fr/).